JEAN  JAURÈS

Jean Jaurès est un homme politique Français, né à Castres le 3 septembre 1859, dans une famille de la petite bourgeoisie du Tarn, (dont sont issues quelques brillantes carrières comme celle de Benjamin Jaurès, amiral et ministre de la marine en 1889).

            Son père, Jules Jaurès, négociant, n’a pas réussi et se replie  sur une petite exploitation agricole de 6 ha dans laquelle son fils passe son enfance jusqu’à l’âge de 17 ans.

Brillant élève, Jean Jaurès fait ses études au lycée Louis le Grand.

En 1878, il est reçu premier à l’Ecole normale supérieure en philosophie.

En 1881, il termine troisième à l’agrégation de philosophie.

Devenu professeur, Jaurès enseigne tout d’abord au lycée d’Albi, puis rejoint Toulouse en 1882 pour exercer comme maître de conférences à la faculté des lettres.

En 1885, il devient député du Tarn. Son activité de journaliste, commence  à peu près à la même période, à La Dépêche.

En 1887, Conseiller municipal puis maire adjoint de Toulouse, Jaurès est un connaisseur du monde ouvrier. Ayant en outre étudié la pensée et les militants socialistes, il s’en rapproche de plus en plus.

En 1892, après la grève des mineurs de Carmaux il adhère définitivement au parti socialiste.

De 1893 à 1898, il exerce un  premier mandat comme député socialiste.

En 1898, il perd son siège de député, il le retrouvera en 1902, jusqu’à sa mort.

Jaurès est à la tête du parti socialiste français avec Edouard Vaillant. Soucieux d’affermir la République, Jaurès est l’un des pères de la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

Auparavant, il a joué un rôle fondamental dans l’Affaire Dreyfus. Cette affaire qui a divisé la France en deux camps a aussi divisé la gauche.

L’Affaire Dreyfus marque aussi la naissance d’une génération politique. Elle choisit ses maîtres à penser, Jaurès est l’un d’eux.

            Il s’est battu contre la loi des trois ans (trois ans de service militaire) et il milite contre l’impérialisme français qui, ne se différenciant pas de la politique allemande, participe d’un dangereux engrenage qui met la paix de l’Europe en danger.

            Il devient dès lors l’homme à abattre pour les nationalistes

Il est assassiné le 31 juillet 1914 au Café du Croissant, à Paris, par un nationaliste.

            Ses cendres seront transférées au Panthéon en 1924.

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